Père, Passe et Manque
nouvelles
de Jacques FIORENTINO
(Octobre 2019, 210 pages, 16 euros)
ISBN 978-2-37855-014-1

Beaucoup de choses ont été dites ou écrites sur les mères. Il n’en est pas de même pour les pères.

Quand devient-on père ? Quelle place pour le père… de la conception de l’enfant à son indépendance, en passant par la naissance ?

Pourquoi haine et amour s’affrontent-ils ou se conjuguent-ils ?

Autant de questions auxquelles l’auteur tente d’apporter des réponses, non comme le ferait un sociologue ou un psychologue, mais en simple raconteur de vies.

Nous traversons donc avec lui des parcours de pères au cours d’histoires sombres souvent, émouvantes toujours, avec une écriture cinématographique qui nous plonge immédiatement et totalement dans la dramaturgie.
Vécues à vif et vues par les yeux d’enfants, de pères, d’amis, ces histoires de vie reflètent la complexité et l’hétérogénéité de cet étrange statut qui est celui de père.

Jacques Fiorentino écrit depuis l’âge de quatorze ans.
De sa vie professionnelle, comme médecin et comme consultant, il a tiré une empathie profonde pour l’humain, croisant des femmes et des hommes qui tentaient de vivre ou simplement de survivre. Et puis un jour vint où il a décidé de donner vie à ces histoires.
Ce furent un premier recueil de nouvelles sous le titre un peu provocateur de « Et si le Diable était une femme ? » (2013) puis une publication récente d’un bref roman « Inachevé à quatre mains » au sous-titre évocateur « Une histoire d’amour des années 2000 ».
Le théâtre, une de ses passions, l’occupa ensuite avec deux textes, « Cancer pour un duo d’amour » et « La vie par-dessus tout » à la tonalité plus optimiste… Ce fut ensuite l’écriture d’un scénario « Basculements » pour assouvir une autre passion, le cinéma.
Il nous livre aujourd’hui ce nouveau recueil de nouvelles dans lequel il s’implique personnellement, plus qu’il ne l’avait fait jusqu’à présent.