Avec la trace de mon sang perdu, j’écris ces mots sur le vent de la nuit.
La tempête a emporté le monde.
Il n’y a plus qu’un rêve, il n’y a plus que Toi et moi qui voguons en silence.
Le monde est englouti. Le monde, bleu comme tes yeux de douceur.
« On n’entend plus au loin, sur l’onde et dans les cieux… »
Nulle clameur, nul son, nul cri de mouette.
Les cormorans s’en sont allés avec le vent.
Le vent démon, le vent dément qui a troué la terre, ne laissant plus que Toi et moi, seuls et nus dans le désert du silence.
… que le bruit de la mer qui frappe en cadence un ciel si bleu, un ciel couleur de joie, un ciel avec Ton rire.
Un ciel de printemps qui descend sur la terre et dépose à nos pieds une gerbe de bonheur.
Printemps, où t’en es-tu allé ?
-------------------------------- FIN ------------------------------------