Je secouai mes vêtements fripés et m’en allai errer au hasard des rues.
Je retournai au café du Parc, interrogeai les garçons, le patron, les serveuses, dans l'espoir d'un renseignement sur l'origine du drôle de petit homme que j'avais rencontré. Personne ne se souvenait de l'avoir seulement aperçu.
Et après ? Même si je l’avais retrouvé, il ne pouvait me donner celle qui me manquait tant, ma Galatée vivante. Je fus heureux qu'il ait disparu. Je me surpris à le haïr.
Je marchai un moment, avec lenteur, puis m’engageai dans la rue du Pont.
Les bourres étaient partis, heureusement. Non, j’avais mal vu : ils étaient encore là.