J.-B. MARSAUT

Retraité de l’industrie aéronautique et spatiale, J.-B. MARSAUT est un écrivain voyageur désireux de partager ses expériences, immobile chez lui ou à l’autre bout du monde.

Son univers est fait de voyages, de contemplation, d’introspection, de rêve et d’autodérision. Son moteur est toujours une recherche esthétique.

Mes Barricades mystérieuses, sous-titre Sur le chemin de Stevenson, paru en 2018, est le récit poétique d’un périple à pied sur le chemin de Stevenson. Un voyage physique et intérieur, et une catharsis.

Te’Ura Tehei, sous-titre Couronne flamboyante d’un atoll, paru en 2022, est un roman sombre et contrasté inspiré par un séjour en Polynésie, où se côtoient violence et douceur, beauté et laideur parmi les hommes d’une microsociété oubliée. Une plongée dans nos vanités et nos solitudes les plus extrêmes.

Mère, voici ton fils, sous-titre Hommage à la Vierge Marie et à la féminité, paru en 2023, est le témoignage d’une rencontre d’abord esthétique, puis sentimentale et spirituelle avec la Vierge Marie. Entre attraction et réticences, la relation d’un chemin de conversion inachevé…

Un premier livre, et un premier voyage pour se redécouvrir soi-même et tourner une page ; un deuxième, sorte de passage obligé, un voyage à reculons, osé par le biais d’un avatar, pour explorer le beau caché par la laideur, la laideur embusquée derrière la beauté, leur cohabitation permanente, et exorciser ses fantasmes d’écrivain dans l’onirique ; et un troisième, inattendu, merveilleux. Je pourrais résumer ce parcours en trois étapes ainsi : D’un rêve de voyage à un voyage de rêve.

ses parutions

Synopsis :

La Vierge Marie est celle « dont le visage trouve le cœur tout-à-fait et fait jaillir les larmes accumulées » (Paul Claudel, La Vierge à midi).

La belle Dame de la Salette, quant à elle, pleure sur nous, et sans cesse.

L’ayant côtoyée, j’ai pleuré avec elle toutes les larmes de mon corps. Ce sont des larmes qui soulagent, qui nous délestent et nous apportent l’espérance. Une espérance qui repose sur le combat qu’elle mène pour nous, et sur notre écoute.

La Salette est un lieu puissant. On n’y guérit pas les maux du corps. On y convertit. On y réconcilie. Or, les temps viennent où ce retour à notre Mère du Ciel devient impérieux.

Pensant à tous ceux qui sont dans l’incapacité de rendre visite à Notre Dame de la Réconciliation, là-haut dans sa montagne, je forme le vœu que les lecteurs de ce témoignage pleureront avec moi comme j’ai pleuré avec elle, puisant ici un courage nouveau.

Laissez-vous réconcilier ! Les heures les plus sombres ont déjà sonné, et le temps de Marie a commencé. Plus que jamais elle va nous défendre, nous qui nous trouvons démunis et l’avions oubliée.

Gardons l’espérance et mettons notre confiance en elle. Si notre humanité fait face aux pires dangers tout en se rappelant de qui elle procède, Marie gagnera ce combat.

L’auteur nous livre ici son troisième ouvrage, fruit d’un appel à écrire sur la Vierge Marie et à se rendre au sanctuaire de La Salette (Isère). Entre attraction et réticences, son récit constitue le témoignage authentique d’un chemin de conversion inachevé.

Synopsis :

Mataiva, un atoll polynésien, encore appelé l’île aux neuf yeux.

Au cours d’un voyage touristique, le Visiteur, un personnage curieux de tout, fatigué sans être désespéré, rencontre Te’Ura Tehei, une fillette mutine et espiègle, dans le village de Pahua, au bord de l’unique passe de l’île. Il découvre peu à peu un atoll sous tension dont les secrets – comme il l’apprendra à ses dépens – ne sont pas tous bons à connaître. Une relation se noue, presque malgré lui, avec une femme étrange, établie de longue date sur l’île ; en même temps, il se sent attiré par une autre touriste, jeune et rayonnante. Ces aventures se jouent dans un décor idyllique, qui masque pourtant une réalité constituée de nombreux fils dramatiques, tissés et tendus dans l’ombre, presque à l’insu des personnages, et cachant, finalement, le véritable secret de l’île.

Synopsis :

Lorsqu’il entreprit son Voyage avec un âne dans les Cévennes, en septembre 1878, Robert-Louis Stevenson n’avait que vingt-huit ans et il cherchait à fuir le souvenir de Fanny Osbourne. Il est fort douteux que ce périple l’ait aidé de ce point de vue, ou alors d’une façon inattendue, puisqu’il la retrouva dès l’année suivante et l’épousa finalement. Par contre, il garda certainement de son aventure un autre souvenir, déterminant pour sa carrière d’écrivain et ses futures pérégrinations : celui de cette petite ânesse grise et un rien coquine qui l’accompagna courageusement pendant les treize jours d’un voyage qui ne furent pas de tout repos et qui, assurément, changèrent la vie de notre dandy.

Quant à moi, je n’ai pas d’ambition littéraire, j’ai un âge nettement plus avancé que Robert-Louis à l’époque, et une besace pleine de souvenirs. J’ai voulu, comme d’autres, suivre les traces de l’écrivain à la faveur d’un changement de vie, désireux de faire le tri dans toutes les réminiscences et tous les fantasmes qui m’occupent, et découvrir de nouvelles pistes. Des milliers de pas pour avancer en chemin, approcher le discernement, dépasser les espoirs portés par chaque jour et entrevoir l’espérance qu’apportera le dernier.

Stevenson dédicaça son livre à son ami Sydney Colvin, qui l’avait introduit dans le monde littéraire. Je dédie le mien au personnage d’Alain, présent dans ce récit. Ses réflexions ciselées sur le poids des souvenirs et sur le besoin impératif de se construire en leur tournant le dos pour lutter contre le temps m’ont aidé à apprivoiser les miens. Pour essayer, comme lui, non pas de m’évader mais d’aller plus loin – par moi seul.

Vues : 33
0
VOTRE PANIER
  • Aucun produit dans le panier.