Sébastien Devillers est né en 1958 à Paris ; il y a vécu ses vingt premières années près des Buttes-Chaumont, dans le 19ème – décor de son premier roman, Supporter la Terre. Il habite aujourd’hui en Auvergne.
Synopsis :
« Et l’éternité… ? Ça vous fout pas la trouille ? On n’est pas éternels, nous autres vivants, non. Heureusement, parce que l’éternité, la vraie, celle des toujours et des jamais, c’est proprement invivable. »
Au centre de ce roman, on trouve une jeune fille suicidée et une espèce de détective qui essaie de comprendre. Il y a aussi une espèce de suicideur en série, un type qui considère que celui qui ne vaut pas la vie, qui n’est pas capable de supporter la Terre, ferait bien d’aller voir ailleurs – au ciel ou en enfer –, chercher ailleurs du nouveau, de l’éternel nouveau.
On y trouve aussi une jolie espèce d’histoire d’amour.
Synopsis :
Les personnages, comme des espèces d’apôtres – ils sont d’ailleurs au nombre de douze – se mêlent de comprendre de quoi est fait le monde et se démènent pour trouver du sens et sauver leur peau, sous le regard assez distant de l’Assureur.
Ils sont maladroits, innocents, naïfs, professeurs, tueurs ou terroristes ; semblables et dissemblables, certains aiment la musique, d’autres les belles Arabes d’Israël, d’autres la justice chez les bouchers, d’autres encore la poussière du Sahel.
« Il est difficile de comprendre combien est grande la ressemblance et la différence qu’il y a entre tous les hommes » disait le vieux François (de la Rochefoucauld). Oui, c’est tout à fait ça.
Quant à l’Assureur, il assure que tout est (presque) vrai.
Bergerac