Nous pensons que l'écrit peut
contribuer à changer le monde - plus modestement, qu'il
peut modifier la vision que l'on peut en avoir. Il peut
nous divertir, nous émouvoir, nous étonner, nous amener
à réfléchir, ce qui sont autant de manières de mieux
vivre.
Nous publions des écrits originaux et inédits qui
présentent une autre vision du monde, ou bien le récit
d'une vie étonnante ou passionnante.
Nous publions des autofictions ou des fictions tout court qui présentent,
à travers l'expérience de leurs auteurs - ce qui est finalement notre vie
à tous -, nos difficultés, nos réussites, nos espoirs, et la manière
dont nous surmontons les obstacles et construisons notre
vie.
Nous publions aussi des œuvres de
pure fiction et d'imagination. Nous les aimons décalées,
"autres", inattendues, surprenantes, afin de permettre à nos
lecteurs de s'évader d'un monde réel plein de fureur, de désarroi et de
laideur, pour retrouver des univers originaux pétris d'espoir,
d'aventure, ou de simple divertissement.
Nous souhaitons que le lecteur se plonge dans nos récits pour fuir son quotidien,
oublier ses soucis, pour se sentir
emporté par une histoire qui le fera palpiter, rire,
frémir, rêver, s'inquiéter, pleurer peut-être... Puis,
revenir à la réalité à la fin du livre en ayant quelque
chose de changé, quelque chose de nouveau.
Ce point nous semble important : le livre doit changer le lecteur.
Non pas lui montrer un mur fermé de complaisante
violence, de désespoir ou de souffrance, devant lequel
il va buter sans pouvoir le franchir.
Sans être du côté de Marc Lévy (il ne faut pas exagérer),
notre ligne éditoriale est à l'opposé des
"Bienveillantes" de Jonathan Littel, à l'opposé des délires
de Michel Houellebecq dans "Plateforme" - mais nous
sommes proches d'Isaac Asimov (Fondation), de Robert
Heinlein (Une porte sur l'été) et de Rémi Gageac
(Le Marché), de Fred Vargas (L'homme
à l'envers,
Un lieu incertain) et de Haruki Murakami (Kafka sur le rivage,
Les Chroniques de l'oiseau à ressort), d'Olivier Moyano (L'Homologue)
et de Tom Noti (Souligner les fautes), de
Robert Merle (L'île)
et de Dostoïevski (L'Idiot), d'Ayn Rand (La
source vive,
La Grève - Atlas Shrugged), de Gérard Claude (Le Chien du voisin)
ou de Régis Pasquet (Moi, Barthélemy Rocca...).
C'est notre droit d'œuvrer pour un monde meilleur, comme
c'est le vôtre d'écrire pour porter le rêve,
l'originalité, la force, l'espoir de ce nouveau monde.